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Les travaux de notre collègue Vincenzo Di Marzo reconnus en Belgique


Le chercheur Vincenzo Di Marzo est nommé membre étranger de l’Académie royale de Médecine de Belgique.

C’est un grand honneur qu’a reçu notre collègue chercheur Vincenzo Di Marzo en janvier dernier lorsqu’il a rejoint la cinquième section – sciences pharmacologiques de l’Académie royale de Médecine de Belgique. Félicitations pour cette reconnaissance !

C’est une très belle nouvelle que j’ai reçu, un honneur certainement de participer comme membre étranger. Je suis très honoré, très heureux et très chanceux. Ce sera une belle opportunité de créer des collaborations [avec mes collègues de l’ARMB]. – Vincenzo Di Marzo lors de l’Accueil des nouveaux membres académiciens belges et étrangers, le 27 janvier 2024.

Vincenzo Di Marzo est un membre chercheur de l’INAF, professeur titulaire aux Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation et Faculté de médecine de l’Université Laval, titulaire de la Chaire d’excellence en recherche du Canada sur l’axe microbiome-endocannabinoïdome dans la santé métabolique et directeur de l’unité mixte internationale entre le Conseil national de recherches d’Italie et l’Université Laval, pour la recherche chimique et biomoléculaire sur le microbiome et son impact sur la santé métabolique et la nutrition (UMI-MicroMeNu).

SIGNAUX LIPIDIQUES DANS LA PHYSIOLOGIE ET LA PATHOLOGIE HUMAINES 

Son activité de recherche a été consacrée à la compréhension des mécanismes de communication chimique entre les cellules eucaryotes. Sa carrière a pris un tournant important lorsqu’il a commencé à étudier les signaux chimiques qui agissent dans notre corps sur les mêmes récepteurs que le delta9-THC, le composant euphorisant de la marijuana. Ces molécules, qu’il a appelées endocannabinoïdes, ont une fonction pléiotropique cruciale en tant que signaux homéostatiques en régulant la fonction d’autres médiateurs dans notre organisme. Tout outil thérapeutique – y compris les cannabinoïdes du cannabis – qui régule la concentration tissulaire ou l’action des endocannabinoïdes peut potentiellement être utilisé pour traiter les troubles neuro-logiques/psychiatriques et des organes périphériques. Son groupe de recherche a contribué à comprendre comment les antagonistes des récepteurs cannabinoïdes peuvent être ciblées contre les troubles métaboliques. Récemment, il a commencé à étudier la communication entre les organes des mammifères et les microorganismes qui les peuplent de manière stable, les microbiotes, et la manière dont ces derniers influencent les endocannabinoïdes, dans le risque cardiométabolique.


Depuis 175 ans, l’Académie royale de Médecine de Belgique se veut avant tout un centre de travail, de réflexion, d’échange d’idées, un creuset de la pensée scientifique médicale, ainsi qu’un organe consultatif auquel les instances gouvernementales peuvent – ou doivent – se référer.

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