Une quantité considérable de déchets est générée chaque jour dans les laboratoires de recherche. À cela, s’ajoute une consommation d’énergie et d’eau très importante. Quoique bénéfiques à bien des niveaux, la recherche scientifique contribue donc aussi à la crise climatique. Il est temps de mettre en commun nos forces et d’agir pour l’environnement afin de permettre aux chercheurs et chercheuses de continuer leur travail essentiel, sans toutefois compromettre les efforts en matière de lutte aux changements climatiques.

Une initiative est présentement en cours à l’Université Laval afin de voir comment diminuer l’empreinte environnementale des laboratoires de recherche.

Félicitations à notre collègue Annick Dion-Fortier (sur la photo) pour cette belle initiative verte qui résonne chez plusieurs de nos membres !

Cette initiative est issue d’un petit groupe diversifié (professionnels de recherche, stagiaires, consultante diplômée, coordonnatrices du vice-rectorat aux affaires étrangères et développement durable) qui a comme objectif de sensibiliser et encourager la communauté scientifique à s’engager pour rendre la science plus durable.

Le groupe débute sa démarche auprès des laboratoires de chimie, de microbiologie et de biochimie, dont certains laboratoires de l’INAF, au Pavillon des Services. Le projet mise principalement sur deux approches, soit : i) des changements de pratiques (consommation de matières, d’eau et d’énergie) et ii) la revalorisation et le recyclage d’articles à usage unique comme les gants, les embouts de pipette, les micro tubes, etc. Le groupe a la chance de compter sur deux stagiaires, Cassandra Manil et Jérémie Pleyers, qui les appuient dans leurs démarches à l’hiver 2024.

Voici brièvement les étapes du projet :

1. Synthétiser les bonnes pratiques dans les autres universités.
2. Rencontrer les utilisateurs des laboratoires (département de chimie de l’Université Laval et laboratoires de l’INAF, au Pavillon des services) pour leur montrer les bonnes pratiques vue ailleurs.
3. Recueillir les commentaires des utilisateurs des laboratoires sur la mise en place de ces pratiques durables.

Quelques pratiques durables à l’étude par le groupe :

• baisser la fenêtre de la hotte quand on quitte soir et la fin de semaine;
• ajuster la température des congélateurs à -70°C au lieu de -80°C;
• faire du compost avec le papier brun essuie-main;
• tenter de valoriser les déchets plastiques à usage unique.

Restez à l’affut, vous entendrez certainement parler de leur projet bientôt, si ce n’est pas déjà fait !

Vous souhaitez participer à cette initiative ou suivre son évolution pour intégrer ses bonnes pratiques dans votre milieu de recherche ? Communiquez avec Annick Dion-Fortier, professionnelle de recherche à la plateforme métabolomique de l’INAF.